Comme aurait dit Gandalf le gris, « Vous ne passerez pas… à moins que vous ne vendiez vos droits de cloud gaming à Ubisoft ». Eh bien, c’est précisément ce que Microsoft a fait pour obtenir le feu vert du régulateur britannique de la concurrence et enfin acheter Activision Blizzard pour 68,7 milliards de dollars.
Trêve de plaisanteries, la dernière grande embûche a été levée et l’Autorité des Marchés et de la Concurrence (CMA) a largement dégagé la voie pour la plus grande fusion de l’histoire du jeu vidéo. Le « Pac-Man des technologies » semblait avoir tout avalé après que la CMA ait déclaré en septembre que l’accord de fusion révisé « répond substantiellement aux préoccupations précédentes et ouvre la porte à un feu vert. »
« Le ‘Pac-Man des technologies’ semblait tout avaler… »
Néanmoins, les autres dominos empêchant la fusion de se concrétiser ont fini par tomber, et la CMA a offert à Microsoft une seconde chance pour résoudre ses préoccupations en accordant un délai de trois mois pour resserrer les nœuds avec la CMA.
S’étant ralliée à l’idée que certaines concessions sont mieux que rien, Microsoft a ensuite soumis une offre modifiée à l’autorité de contrôle pour revendre les droits de streaming d’Activision Blizzard à Ubisoft si la fusion se concrétisait. Ce qui, à première vue, semblait avoir dissipé les doutes du CMA sur l’accord initial.
Mais restons branchés, il reste encore un obstacle de taille. La FTC (Federal Trade Commission) continue son effort pour contester l’opération. Cela ne devrait pas empêcher Microsoft de fermer l’acquisition, mais il y a une chance que l’agence puisse forcer l’entreprise à se séparer de tout ou partie d’Activision Blizzard. Un petit grain de sable qui pourrait bien encore gripper la machine…
Pour finir en beauté et en humour sur cette histoire de « jeu » de fusions, disons simplement que Microsoft et Activision sont en train de jouer une partie d’échecs grandeur nature. Et comme à chaque partie, tout se joue dans les derniers coups!
Source : Engadget
