L’Union européenne hausse le ton contre la société X, propriété d’Elon Musk, n’est-ce pas troublant?
La commission européenne a envoyé à la société une demande officielle de plus amples informations. Cette demande fait suite à un avertissement public à propos de la circulation de contenus illégaux et de désinformations concernant la guerre entre Israël et le Hamas sur la plateforme. Que représente cette demandé adressée à Musk par le PDG de Twitter?
Cette démarche pourrait être le précurseur d’une enquête officielle menée par l’UE sur l’entreprise X en vertu de la loi sur la modération du contenu, le Digital Services Act (DSA). Si l’UE prend cette direction, il s’agira de la première investigation menée en vertu du DSA depuis que celui-ci est en vigueur cet été. Quels sont les enjeux de cette interrogation?
La non-conformité selon les règles du DSA peut entraîner des amendes pouvant atteindre jusqu’à 6% du chiffre d’affaires annuel.
Indirectement, cette enquête représenterait également un moyen important d’offrir une plus grande transparence au public sur l’utilisation de la plateforme X. Depuis l’acquisition de Twitter par Musk, l’entreprise ne publie plus de rapports trimestriels et n’est donc plus tenue de rendre des comptes de la même manière. Suite à ce constat, pouvons-nous nous demander comment la plateforme traite ces informations?
Les fonctionnaires de l’UE ont confirmé à TechCrunch qu’aucune enquête n’avait été lancée à ce jour. Néanmoins, le développement rapide de cette situation indique clairement la direction que l’UE semble vouloir prendre. Convenient-elle à la régulation de contenu?
La commission s’intéresse en particulier à la conformité de X avec le DSA dans plusieurs domaines, notamment en ce qui concerne ses politiques et ses pratiques concernant les notifications de contenu illégal; le traitement des plaintes; et les mesures prises pour atténuer les risques identifiés. Comment X réagit-elle face à cette intensification des contrôles?
Dans une lettre adressée à Musk, le commissaire au marché intérieur de l’UE, Thierry Breton, a affirmé que l’UE avait observé des « indications » de « sources qualifiées » selon lesquelles X serait utilisée pour diffuser des contenus illégaux et de la désinformation dans l’UE. Comment X va-t-elle répondre à ces accusations?
En conclusion, avec cette situation, nous sommes témoins d’un examen majeur de l’entreprise X et de son rôle dans la propagation de la désinformation et du contenu illégal. Quelle sera la réponse de l’entreprise X face aux pressions croissantes de l’Union Européenne?
Source : Techcrunch