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Credits image : Rodion Kutsaiev / Unsplash

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L’industrie spatiale, « Down Under » mais pas « down and out »!

« Une étape de plus vers l’infini et au-delà dans le domaine de la fabrication spatiale. » En effet, la start-up de fabrication spatiale, Varda Space Industries, a annoncé jeudi un pari intéressant. Son prochain vaisseau spatial atterrira en Australie alors qu’elle continue de travailler avec les régulateurs américains pour obtenir l’autorisation de sa première mission de réentrée en Utah.

Varda s’est heurtée à un obstacle surprenant le mois dernier lorsque l’U.S. Air Force et la U.S. Federal Aviation Administration ont rejeté sa demande d’atterrissage de son premier vaisseau de fabrication spatiale dans le désert de l’Utah. Delian Asparouhov, co-fondateur de Varda, a expliqué en entrevue que le problème était principalement dû à la coordination entre les trois parties sous un cadre de réentrée appelé Part 450.

En effet, il semblerait que ce refus n’avait rien à voir avec la sécurité de leur véhicule ou la conception de celui-ci, mais bien une question de coordination entre les parties. Rassurant, n’est-ce pas ? En tout cas, ils se sont rencontrés en personne avec l’UTTR (Utah Test and Training Range) la semaine dernière et sont donc en train de réorganiser leur calendrier d’atterrissage.

« Varda ne part pas pour l’Australie, c’est une affaire d’organisation ! »

Pendant ce temps, Varda a conclu un nouvel accord avec l’entreprise australienne, Southern Launch. Cet accord prévoit que la prochaine capsule de Varda atterrira à la Koonibba Test Range en 2024. Asparouhov a précisé que l’entreprise ne se délocalise pas en Australie en raison de problèmes de conformité réglementaire aux États-Unis. En effet, l’entreprise aura toujours besoin d’une licence de réentrée à la FAA, même si la capsule ne réentre pas sur le sol américain.

Avec toute cette affaire de compliance, Varda semble avoir compris une chose : avoir plusieurs cordes à son arc – ou plusieurs sites de lancement, en l’occurrence – n’est pas de refus. L’entreprise prévoit de travailler avec au moins trois à quatre champs de tir et d’atteindre une cadence de réentrée d’une fois par mois d’ici 2026.

En bref, une grande semaine pour l’industrie spatiale, entre réglementations et témoignages devant le Congrès. Les entreprises espèrent que davantage de ressources seront allouées à la FAA pour faire face à l’énorme augmentation de l’activité spatiale. Comme quoi, même dans l’espace, on n’échappe pas à la bureaucratie.

Pour conclure, même si le chemin de Varda a été un peu chamboulé, l’entreprise semble sur la bonne voie pour réaliser ses ambitions spatiales. Après tout, comme le disait Newton : « Pour chaque action, il y a une réaction égale et opposée »- et dans ce cas, cela signifie que Varda est sur le point de faire un grand bond en avant, jusque dans les étoiles !

Source : Techcrunch

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