Google, le géant du numérique, a-t-il réellement laissé passer des occasions pour mettre en œuvre l’égalité de salaire entre les sexes ? Ulku Rowe, directrice d’ingénierie du Cloud chez Google, soutient qu’elle a été victime de discrimination fondée sur le sexe lorsqu’elle a été engagée à un niveau et à un salaire inférieurs à ceux des hommes ayant moins d’expérience embauchés dans des rôles similaires au même moment. Est-ce une coutume chez Google ou un cas isolé ?
Rowe prétend également avoir été écartée pour une promotion en faveur d’un collègue masculin moins qualifié. Peut-on dire que Google favorise les hommes au détriment des femmes plus qualifiées ? Le 1er octobre, un jury de New York a statué que Google s’était effectivement rendu coupable de discrimination fondée sur le sexe et doit maintenant verser à Rowe un total de 1,15 million de dollars pour dommages-intérêts punitifs et pour la douleur et la souffrance causées.
Peut-on voir dans ces sanctions financières un signe d’un changement à venir dans les politiques de l’entreprise ?
Rowe, qui avait 23 ans d’expérience lorsqu’elle a commencé chez Google en 2017, a poursuivi l’entreprise pour avoir minoré son offre à l’embauche, ce qui l’a placée à un niveau de rémunération bien inférieur à celui proposé aux hommes. N’est-ce pas là une preuve de l’inégalité salariale au sein de la société ?
Ces accusations interviennent près de cinq ans après qu’environ 20 000 employés de Google ont organisé un débrayage pour exiger des changements dans le traitement par l’entreprise des inconduites sexuelles et de la discrimination. Bien que la société se soit engagée à améliorer la situation en matière de harcèlement sexuel, sa réponse sur les questions de biais laisse encore beaucoup à désirer. Peut-on espérer que Google fera plus d’efforts pour lutter contre les discriminations à l’avenir ?
Source : Engadget