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Credits image : Ousa Chea / Unsplash

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Rocket Lab : Quand la 41ème est la charme

Comme disait Alfred Hitchcock : « Nos erreurs ne finissent pas par nous rattraper, c’est nous qui finissons par rattraper nos erreurs ». C’est certainement une citation qui parle à Rocket Lab, qui devrait relancer sa fusée Electron avant la fin de l’année, si l’on en croit leur dernier communiqué de presse. Mais ne nous emballons pas trop vite, beaucoup reste à faire avant le grand retour sur scène.

Rocket Lab a bien reçu l’autorisation de la Federal Aviation Administration de reprendre les lancements d’Electron depuis son complexe de lancement néo-zélandais, mais attention, ce n’est pas pour autant que feu vert il y a. En effet, Rocket Lab doit encore mener à terme son enquête sur l’anomalie qui a abouti à l’échec de la mission du 19 septembre et mettre en place un plan d’investigation des accidents approuvé par la FAA pour corriger le problème.

« Rocket Lab doit encore boucler son enquête sur l’anomalie avant de remonter sur scène. »

La société précise qu’elle mène un examen méticuleux pour déterminer la cause de l’anomalie en passant en revue toutes les causes potentielles et réalise une série exhaustive de tests pour reproduire le problème au sol. Si tout va bien, Rocket Lab devrait terminer l’ensemble de cette revue « dans les prochaines semaines ».

Quant à la cause de l’échec de septembre, Rocket Lab reste mystérieuse. Cette défaillance, survenue environ deux minutes et demie après le décollage, juste après l’allumage du moteur Rutherford de la deuxième étape, a conduit à la perte d’un satellite radar à ouverture synthétique de Capella Space. Peter Beck, le PDG de Rocket Lab, s’est simplement contenté d’indiquer qu’ils savaient que « la faute allait être quelque chose de complexe et d’extrêmement rare qui n’est jamais apparu lors des tests ou des vols précédents » au vu du passé d’Electron.

Notons que l’anomalie est survenue lors du 41ème lancement d’Electron. Avant cela, la société avait réalisé 20 lancements orbitaux consécutifs sans encombre. Et ils disent que la malchance frappe toujours trois fois, apparemment pour Rocket Lab ça se joue plutôt à la quarante-et-unième.

Chez Rocket Lab, on garde donc le sourire et l’optimisme. Après tout, un lancement raté, ça n’est qu’un nouvel élan pour les suivants. D’ailleurs, la préparation de la prochaine aventure d’Electron, c’est un peu comme monter un meuble IKEA, il faut s’attendre à avoir quelques pièces en trop à la fin, mais normalement, ça tient quand même !

Source : Techcrunch

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