« Le changement, c’est maintenant! » Semble exclamer Revolut, le géant de la fintech basé au Royaume-Uni. Et quel changement! Matez un peu la scène! Revolut a décidé de jouer à la chaise musicale et de nommer Francesca Carlesi, ancienne cadre bancaire chez Barclays et Deutsche Bank, à la tête de sa division britannique. Don’t worry, notre cher Nik Storonsky garde son fauteuil de PDG de Revolut Ltd. C’est que ça bouge chez Revolut!
Un jeu de chaises particulièrement savoureux quand on sait que Revolut court depuis des années après une licence bancaire au Royaume-Uni, avec des allers-retours plus nombreux qu’une série Netflix. Ils ont même postulé pour une licence bancaire dès 2021. Les formalités, toujours plus amusantes que les soirées en pyjama.
« A la course aux licences bancaires, Revolut n’a pas encore atteint la ligne d’arrivée. »
Et comme un changement n’arrive jamais seul, ils ont également décidé de remplacer James Radford, qui avait raccroché ses gants de PDG britannique chez Revolut dès mars. Avec huit mois pour trouver un remplaçant, c’est soit un choix très réfléchi, soit un signe que le poste était plus épineux que les dossiers de candidature à une licence bancaire.
Toutefois, avec près de huit millions de clients au Royaume-Uni et une offre de produits aussi diversifiée qu’un buffet à volonté, la venue de Francesca Carlesi à la tête de Revolut pourrait bien marquer un tournant important. Car, dans la course aux licences bancaires, Revolut n’a toujours pas atteint la ligne d’arrivée, mais reste un acteur clé du milieu de la fintech. Alors, si vous voulez parier sur l’avenir de Revolut, gardez à l’esprit que les paris sont ouverts.
En attendant, la quête de la licence bancaire est plus pressante qu’un rendez-vous Tinder, à la fois pour la société et pour ses futurs clients. D’un côté, une licence bancaire ouvrirait la voie à de nouveaux produits et contribuerait à rassurer les clients sur la capacité de Revolut à gérer les risques. De l’autre, avec huit millions de clients, la Banque d’Angleterre sait que le cas Revolut est sensible. Raison de plus pour maintenir la pression!
Alors, alors, Revolut, que nous réserves-tu pour la suite? En tout cas, une chose est sûre, ils ont bien du « revoulot » dans le ventre!
Source : Techcrunch