« Quand il y a une volonté, il y a un accord », et d’ailleurs, cela illustre parfaitement ce qui vient de se passer chez Klarna, le géant suédois de la Fintech. L’entreprise a annoncé aujourd’hui avoir trouvé un terrain d’entente avec ses employés, évitant ainsi une grève qui était sur le point d’éclater la semaine prochaine.
Comme le rapportait tech.eu, les employés de Klarna avaient en effet l’intention de cesser le travail en raison de l’absence d’une Convention Collective d’Entreprise (CCE). La Suède étant un pays où environ 90% des travailleurs sont couverts par de telles conventions, nos amis de Klarna faisaient partie des rares 10% à ne pas bénéficier de ces garanties.
« Le géant de la Fintech, Klarna, résout un conflit avec ses employés en adhérant à l’Organisation patronale des banques et en signant une convention collective. »
C’est alors que Klarna prend les choses en main. Le co-fondateur et PDG de l’entreprise, Sebastian Siemiatkowski, a annoncé par email avoir conclu « après une semaine intense de négociations » des accords qui engage Klarna à rejoindre l’Organisation patronale des banques d’ici le 1er janvier 2024. L’entreprise s’est également accordée avec le syndicat Finansförbundet pour signer une CCE, une décision qui étend son impact à tous les membres des syndicats sous l’égide de l’organisation centrale Saco, la Confédération suédoise des associations professionnelles. Notons que Saco rassemble près d’un million de membres !
Pendant ces négociations, Klarna a mis un accent particulier sur l’accord de collaboration, qui définit comment l’entreprise et les employés vont travailler ensemble à l’avenir. Un point crucial pour assurer le bon fonctionnement de l’entreprise tout en garantissant les droits des travailleurs.
Finalement, Siemiatkowski s’est dit satisfait d’un accord qui combine « l’agilité de Klarna avec la clarté du modèle suédois ». Il a exprimé sa confiance dans l’impact positif de l’accord, non seulement pour Klarna, mais aussi pour le renforcement du modèle suédois. Ceci explique peut-être pourquoi l’on dit souvent que les accords gagnant-gagnant ont un parfum de köttbullar (boulettes de viandes suédoises), n’est-ce pas ?
Source : Techcrunch