A fleet of VORTEX2 vehicles tracks a supercell thunderstorm near Dumas. The blue-green color in the cloud is associated with large hail.

Credits image : NOAA / Unsplash

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Une IA qui prédit la pluie, mais qui ne se mouille pas !

« S’habiller sans regarder la météo, c’est comme coder sans sauvegarder. Audacieux mais risqué ! » Parlons de prévisions météo, mais faites par des ordinateurs qui ne savent pas ce qu’est une goutte d’eau si elle les arrosait. Oui, le monde est plein de paradoxes fascinants, et la prédiction du climat en fait partie !

La météo et ses caprices ne sont plus seulement une affaire de météorologues aux sourcils froncés. Ces derniers s’appuient encore sur leurs bons vieux modèles physiques, mais aujourd’hui, ils se font damer le pion par des IA tout en muscles… numériques. Et à ce petit jeu, Google veut devenir le maître du temps, de l’immédiat jusqu’à l’éternité.

Commençons par les prévisions de l’instant, celles qui nourrissent vos dilemmes quotidiens : « Est-ce que je prends mon parapluie pour aller chercher le pain ? ». DeepMind, le bras musclé de Google en IA, déchiffre les cartes de précipitations comme si c’étaient des BD, sauf qu’au lieu de rigoler sur les blagues, il prévoit l’avenir immédiat de ces formes capricieuses.

Drôles de machines, ces IA qui, sans rien connaître aux caprices du ciel, nous disent si on va être mouillés ou pas.

Les machines ne savent pas ce qui cause la pluie ou la neige, mais elles sont balaises pour deviner ce qui va se passer en se basant sur des tonnes de données. C’est un peu comme si ChatGPT donnait des conseils de vie sans avoir jamais vécu. Étrange, non ?

Les scientifiques se méfient de ces nouveaux oracles numériques qui n’ont jamais senti le vent sur leur visage. Mais bon, force est de constater que les résultats sont plutôt bluffants, même s’ils ne savent pas différencier une goutte de pluie d’un rayon de soleil.

On monte en grade avec MetNet-3 de Google, qui prédit la météo jusqu’à 24 heures à l’avance. Ici, c’est du sérieux, on veut savoir si la tempête va nous faire une petite visite ou jouer les timides derrière les montagnes. Les services d’urgence, eux, apprécient d’avoir le temps de se préparer pour les coups de vent du lendemain.

Quand on passe aux prévisions à moyen terme, de 7 à 10 jours, on découvre GraphCast de Google DeepMind. Ça, c’est la grosse artillerie qui nous dresse un portrait météorologique global de la planète pour les dix prochains jours. De quoi surveiller les gros évènements climatiques sans pour autant boucher la vue.

Et c’est là que l’efficacité entre en scène. Les vieilles méthodes prévoient certes l’avenir plus vite que la météo elle-même, mais elles ont besoin d’un supercalculateur pour les longues séances de prévisions. Les IA, elles, font le même boulot en quelques minutes à peine sans transpirer une goutte (d’eau).

Avec l’intelligence artificielle, on peut désormais penser non seulement aux jours qui viennent, mais aussi simuler des centaines de scénarios pour le siècle à suivre avec ClimSim. Les climatologues, d’abord sceptiques, commencent à voir le potentiel d’un tel outil, même si le cynisme scientifique ne se dissipe pas d’un coup de vent.

Bref, si les IA sont assez malignes pour nous dire s’il va pleuvoir sur nos parades, qui sait, un jour peut-être nous préditront-elles le prochain tube de l’été ? Mais bien sûr, toujours sans savoir fredonner la moindre mélodie. Ah, notre avenir est en de bonnes… cartes mères !

Source : Techcrunch

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