a row of parked cars in front of a used car store

Credits image : Koons Automotive / Unsplash

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General Motors ou comment Cruise contrôle peut parfois tourner à la Cruise croisière

« Il faut bien avouer, programmer un robot-taxi n’est pas une mince affaire ! » Si General Motors (GM) reconnaissait la complexité de concocter des chauffeurs artificiels, peut-être éviterait-on certaines déconvenues. Mais que nenni, chers lecteurs ! Après que la Californie eut fait la moue à Cruise, leur filiale de véhicules autonomes, en suspendant leurs permis suite à d’inquiétantes frasques, GM retient la leçon et y met un peu du sien. Et par « un peu », je veux dire, un gros morceau. Craig Glidden, grand manitou du juridique chez GM et membre du board de Cruise, prend la barre en tant que chef administratif de la filiale espiègle.

Ce changement marque un effort de transparence et d’engagement envers la communauté, comme si on envoyait le grand frère vérifier que le petit ne fait pas de bêtises en son absence. Peut-être qu’avec l’oncle Craig à la rescousse, Cruise filera droit… mais ne vendons pas la peau de l’Oncle Sam avant d’avoir vu la voiture autonome traverser les rues sans embûches.

La situation est délicate, mais GM n’accroche pas encore le panneau « À vendre » sur Cruise.

Pour enfoncer le clou, Cruise met ses opérations autonomes supervisées et manuelles aux États-Unis sur pause, touchant environ 70 véhicules. S’il y a une chose que la société sait faire, c’est appuyer sur le bouton « pause » – une maîtrise parfaite de la touche « reset » semble encore à l’étude, après qu’un pauvre piéton se soit fait un beau vol plané orchestré par un véhicule humain, avant d’être raccompagné à même le bitume par une voiture Cruise.

Mais qu’à cela ne tienne, une analyse technique des bobos du 2 octobre est en cours, et même plus que ça ! On étend les festivités à une révision complète des gadgets de sécurité et de la technologie de Cruise. Pour fermer la marche, un expert de la sécurité sera invité à la fête. Après tout, Uber ATG avait bien embauché l’ancien président du National Transportation Safety Board pour lui parler culture de sécurité suite à un crash en 2018, alors pourquoi pas Cruise ?

Et que dire de l’ambiance pesante qui règne chez les employés de Cruise ? Un petit sondage nous apprend que la confiance en la culture de sécurité de leur boîte varie entre « inexistante » et « bien maigre ». Hâte d’être à l’évaluation de fin d’année… Et pour couronner le tout, juste après une réunion du board où on a discuté licenciements, des travailleurs ont effectivement commencé à plier bagage. Or, ça coince, car la moitié de chez Cruise trouvait qu’on pédalait déjà trop rapidement.

Tout ceci pour vous dire, chers mordus de technologie, que parfois dans la vie comme dans l’IA, il vaut mieux avancer avec prudence, car trop presser le pas pourrait bien nous faire tituber ! À l’instar de nos robotaxis préférés, qui semblent nous rappeler que même un pilote automatique peut parfois perdre le nord.

Source : Techcrunch

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