« Dans la tech, si tu n’es pas au moins partiellement confus, c’est que tu ne suis pas. » Entre retours inattendus et révolutions de couloirs, OpenAI nous a servi un véritable soap opera la semaine dernière. Imaginez la scène : Sam Altman, évincé tel un héros de tragédie antique de la startup qu’il a lui-même co-fondée, revient en force en tant que grand manitou suite à cinq jours dignes d’une série Netflix où tractations et rebondissements étaient les maîtres-mots.
Il suffisait d’un claquement de doigts millimétré pour que notre cher OpenAI, cette pépite de l’intelligence artificielle valorisée plus que n’importe quelle startup américaine, annonce fièrement avoir trouvé un « accord de principe » pour le retour de son prodige perdu. Et comme dans toute bonne mise en scène, certains membres du conseil ont été gentiment priés de quitter les coulisses après le tollé suscité par leur décision hasardeuse.
Bah oui, car désormais OpenAI, c’est un peu le rendez-vous des grands esprits avec des invités de marque comme Bret Taylor, ancien CEO de Salesforce, Larry Summers, ex-Secrétaire au Trésor US, et Adam D’Angelo, papa de Quora. Et cerise sur le gâteau, Taylor prend les rênes en tant que président du conseil. C’est que du beau monde, non ?
« L’empire contre-attaque, et cette fois-ci, il a un nouveau Jedi à sa tête. »
Alors que Microsoft, possédant une coquette part de 49% dans OpenAI, restait bouche bée devant ce coup de théâtre, la firme s’est empressée de recruter Altman pour diriger une nouvelle division dédiée à l’IA, dans un élan de « sauvetage » épique. Et ce n’est pas le seul, Greg Brockman, l’ex-président d’OpenAI, et une horde de membres de la startup ont préféré claquer la porte plutôt que de cautionner la décision initiale du conseil.
Altman, encore sous le feu des projecteurs, déclare avec passion : « J’adore OpenAI, tout ce que j’ai entrepris ces derniers jours était dans l’intérêt de cette équipe et de sa mission. Quand j’ai décidé de rejoindre Microsoft dimanche soir, c’était clairement la meilleure option pour moi et la team. Avec le nouveau conseil et le soutien de Satya, je trépigne d’impatience de revenir à OpenAI et de renforcer notre partenariat avec Microsoft. »
Et Satya Nadella, CEO de Microsoft qui a lui aussi tadé la décision précédente du conseil OpenAI, ne tarit pas d’éloges envers ce revirement de situation, promettant de ne plus être « surpris » à l’avenir et envisageant déjà les prochaines aventures de cette alliance AI.
La précédente garde d’OpenAI – incluant le cerveau scientifique Ilya Sutskever et d’autres illustres directeurs – subit à présent la foudre du public après leur interprétation audacieuse et mystérieuse de « Game of Thrones » version IA, alors que des investisseurs frustrés envisageaient même une croisade juridique contre eux. Révolution de palais, vous dites ?
Enfin, Emmett Shear, ex-CEO de Twitch et récemment promu dirigeant intérimaire d’OpenAI, semble séduit par les derniers changements : « En arrivant à OpenAI, j’étais aussi perdu que dans un labyrinthe de code, mais cette solution semble être la clé respectant à la fois la sécurité et les intérêts de chaque partie. Je suis heureux d’avoir contribué à ce dénouement. »
Source : Techcrunch