three white CCTV cameras mounted on wall

Credits image : Pawel Czerwinski / Unsplash

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Hyper Hemisphere ou l’espion qui venait de la ligne fixe

« Réveille-toi et sens le Wi-Fi! » disaient-ils avant que les conversations téléphoniques ne deviennent l’affaire de tous grâce à Hemisphere. L’énigmatique programme de surveillance qui ne grille pas seulement les oreilles, mais aussi, semble-t-il, les libertés civiles. Notre cher ami le sénateur américain Ron Wyden donne de la voix et monte au créneau pour que se déploient au grand jour les arcanes de ce système de surveillance téléphonique qui a des allures de roman d’espionnage écrit par une IA un peu trop zélée.

Impliquant directement le géant AT&T dans une pratique de collecte de milliards de registres téléphoniques nationaux depuis l’heureuse année 1987, Hemisphere s’amuse à ajouter quotidiennement quatre milliards de nouvelles notes à sa chorale de données. Wyden, dans sa croisade contre le manque de transparence, souligne qu’une simple requête — souvent sans mandat — lancée par nos épris de justice (fédéraux ou étatiques) suffit pour que sondés soient nos échanges les plus intimes. Une situation alarmante où même vos commandes de pizza pourraient finir analysées sous toute les coutures!

« Ce n’étaient pas des colombes, mais bien des dollars qui poussaient les ailes du projet Hemisphere. »

Au jeu de la piste budgétaire pour ce programme, il semble que le financement gouvernemental soit aussi fluctuant que les scores d’un jeu vidéo des années 90. Ajoutez au mélange une petite danse administrative qui esquive habilement les évaluations de l’impact sur la vie privée, et vous obtenez un cocktail de confusion où le secret de polichinelle est roi.

Le plus troublant, selon Wyden, c’est le silence tonitruant qui entoure les détails du programme. Bien que des montagnes de documents lui aient été fournies, ceux-ci arborent fièrement l’étiquette « Sensible à l’application de la loi », bouclant les lèvres de ceux qui souhaiteraient éclairer le public. Mais n’ayez crainte, notre sénateur est bien déterminé à percer la muraille du silence, poussant jusqu’à invoquer l’intérêt public pour une transparence des plus nécessaires.

En fin de compte, lorsque toute la lumière (et l’indignation) vitale seront apportées sur Hemisphere, il se pourrait bien que nos oreilles sifflent autant que nos téléphones. Et si toute cette histoire nous apprend une chose, c’est que, dans le vaste ciel de la surveillance, ce n’étaient pas des colombes, mais bien des dollars qui poussaient les ailes du projet Hemisphere.

Source : Engadget

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