Est-ce que le géant ByteDance aurait trouvé ses limites dans l’industrie du jeu vidéo? En 2021, la matrice de TikTok semait la consternation chez les géants du jeu vidéo en devenant l’une des principales unités d’affaires de l’entreprise. Rapidement, des questions se sont levées: ByteDance serait-il le nouveau concurrent redoutable de Tencent et NetEase? Pourquoi ce géant de la technologie s’est-il soudainement intéressé au marché du jeu vidéo?
Et pourtant, après presque deux ans de résultats mitigés, pourquoi ByteDance semble-t-il rétrograder sa division de jeux Nuverse, suscitant l’incompréhension interne? Des sources auraient-elles anticipé cette restructuration surprise? Qui plus est, si cette unité a grimpé à environ 3000 employés en 2021, combien restent dans l’incertitude concernant leur avenir professionnel?
Quels sont les impacts d’investissements significatifs, dont l’acquisition pour 4 milliards de dollars d’un studio de jeu prometteur de Shanghai, si aujourd’hui ByteDance chercherait à vendre ce dernier? Cela révèle-t-il un virage stratégique inattendu ou simplement une correction de parcours prévisible dans un marché aussi capricieux?
La bataille de ByteDance dans le domaine du jeu vidéo et de la réalité virtuelle soulève-t-elle des doutes sur ses stratégies de développement face à la lenteur créative demandée par ces industries?
La stratégie de ByteDance, basée sur les données et les fameux tests A/B, a-t-elle échoué à transposer le succès fulgurant de TikTok au monde des jeux vidéo, domaine où la patience et la longévité créative priment? Comment peut-elle réagir face à la concurrence de Tencent et NetEase qui investissent sans cesse dans des jeux au développement plus long?
Face à l’absence de titre phare et de succès commercial après deux ans, le positionnement de Nuverse comme l’un des principaux moteurs de revenus pour ByteDance est-il encore justifié? Peut-on envisager que cette division soit sous la loupe aiguisée du comité de direction de l’entreprise?
Les licenciements massifs chez Nuverse viennent-ils s’ajouter à la série de mauvaises nouvelles qui secouent l’industrie internet chinoise, déjà affaiblie par les répressions réglementaires et des challenges macroéconomiques? Comment ByteDance et son département de jeux vidéo parviendront-ils à se redresser dans un environnement où même l’octroi de licences pour les jeux a été suspendu et n’a repris que sous d’étroites conditions?
Source : Techcrunch
