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Technologie
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Les pratiques de BloomTech sont-elles un tournant pour les bootcamps de codage?

Quelles sont les conséquences réelles des pratiques douteuses des écoles de codage à but lucratif sur les étudiants et le secteur de l’éducation en général? Une enquête récente de l’U.S. Consumer Financial Protection Bureau (CFPB) révèle des informations alarmantes concernant BloomTech, anciennement connu sous le nom de Lambda School. Mais comment cette école s’est-elle retrouvée sous le feu des projecteurs, et quelles en sont les implications?

Dans une révélation choquante, le CFPB a annoncé que BloomTech avait induit ses étudiants en erreur concernant les coûts des prêts, fait de fausses déclarations sur les taux d’embauche de ses diplômés et s’était engagé dans des pratiques de prêt illégales déguisées sous forme d’accords de partage de revenus, assortis de frais élevés. Ce jugement marque-t-il le début d’une ère de responsabilité accrue pour les écoles de codage à but lucratif?

« Une enquête révèle que BloomTech a trompé ses étudiants sur les coûts des prêts et les taux d’embauche. »

La sentence du CFPB interdit définitivement à BloomTech de se livrer à des activités de prêt à la consommation et son PDG, Austen Allred, est interdit de prêt étudiant pour une période de 10 ans. Mais qu’est-ce que cela signifie pour l’avenir de l’éducation technologique et des accords de partage de revenus?

De plus, BloomTech et Allred doivent payer plus de 164 000 dollars d’amendes civiles au CFPB, destinées au fonds de secours aux victimes. Comment ces pénalités influenceront-elles les pratiques commerciales des futures écoles de codage?

Le CFPB a révélé que les prêts de partage de revenus de BloomTech, loin d’être «sans risque» comme annoncé, comportaient des frais de financement élevés et présentaient plusieurs des mêmes risques que d’autres produits de crédit. Les taux de placement professionnel vantés par BloomTech se sont également avérés être nettement inférieurs à ceux annoncés. Cette révélation remet-elle en question l’intégrité de la publicité des écoles de codage?

Avant l’ordonnance du CFPB, BloomTech avait déjà été dans le collimateur pour avoir fonctionné sans approbation en Californie, en plus de faire face à des poursuites alléguant une surestimation des perspectives d’emploi des diplômés. Ces développements soulignent-ils la nécessité d’une réglementation accrue et d’une transparence dans le secteur des bootcamps de codage?

Pour se conformer à l’ordonnance du CFPB, BloomTech doit annuler les frais de financement pour les diplômés qui ont obtenu un emploi qualifié en gagnant 70 000 dollars ou moins, et donner la possibilité aux étudiants actuels de se retirer du programme et d’annuler leurs prêts. Est-ce une victoire pour les étudiants ou simplement un coup de semonce pour les institutions similaires?

Source : Techcrunch

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