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Credits image : Ankhesenamun / Unsplash

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Rebel Beuhr : La Saga de l’Espace qui fait Flop à la Vitesse Lumière

« Dans l’espace, personne ne vous entend soupirer d’ennui. » – Un amateur de cinéma après avoir vu Rebel Moon: Part 2.

Si vous pensiez que Zack Snyder avait atteint le pic de l’épopée spatiale avec Rebel Moon: Part 1, détrompez-vous. Part 2, The Scargiver, est là pour vous prouver qu’on peut toujours ajouter plus d’explosions et de poses héroïques en slow-motion sans nécessairement ajouter du sens. C’est comme commander un festin pour les yeux, mais se rendre compte que le chef a oublié d’y mettre du goût.

Mais allons-y avec les spoilers pour ceux qui auraient raté ce voyage intergalactique. Il s’avère que le secret de Snyder n’est pas tant dans le récit que dans le spectacle visuel. Une séquence où nos héros récoltent du blé, aussi déroutante soit-elle, s’approche presque d’une forme de poésie visuelle. Pourtant, le véritable combat de Rebel Moon: Part 2 n’est pas contre l’empire maléfique, mais contre l’apathie du spectateur face à des personnages aussi profonds qu’une flaque d’eau sur Mars.

On savait que Snyder aimait rallonger ses films, mais avec Rebel Moon, il teste la patience galactique des spectateurs.

Entre Djimon Hounsou tentant de faire briller Titus avec le peu qu’il a et Doona Bae, une guerrière qui a manifestement oublié de se rendre à l’atelier « Comment être un personnage complexe ? », le film semble vouloir jouer à qui sera le plus carton. Même Anthony Hopkins en robot narrateur semble être là juste pour ajouter un peu de gravité avec sa voix, parce que, pourquoi pas après tout ?

Et malgré tout, le vrai sauveur de cette fresque cosmique pourrait bien être Ed Skrein, dont le méchant Atticus Noble mâche le décor avec une joie communicative. Imaginez un croisement entre le Joker et Hans Landa, mais sans le charisme de méchant principal. C’est divertissant, certes, mais pas de quoi sauver une galaxie en détresse narrative.

Ironie du sort, le film semble prédéterminé à s’étendre dans l’univers Netflix, tel un empire cherchant à coloniser les heures de notre temps libre. Avec l’annonce d’un potentiel six heures de director’s cut, Snyder nous menace plus qu’il nous promet des aventures spatiales révolutionnaires. Peut-être qu’au lieu d’un sabre laser, il lui faudrait un bon vieux stylo pour ajouter un peu de substance à ses épopées.

Alors, avant de vous lancer dans cette odyssée spatiale, peut-être devriez-vous considérer qu’il existe d’autres galaxies narratives à explorer. Des galaxies où l’action sert une histoire, et non l’inverse. Tout compte fait, Rebel Moon: Part 2 continue de nous montrer que dans l’espace, l’écho de l’ennui est infini… et Snyder compte bien tester cette théorie.

En conclusion, s’accrocher aux rebords de son siège en espérant un rebond scénaristique dans Rebel Moon: Part 2 relève de l’exploit d’astronaute. Mais comme on dit, mieux vaut tard que jamais… sauf si vous êtes en train de regarder une saga sans fin où le suspense se perd dans un trou noir.

Source : Engadget

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