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Credits image : Martin Sanchez / Unsplash

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Post Mortem : Quand Poster devient un Post-it sur l’histoire du Web

« Dans le monde du tech, chaque clôture a une ouverture. Sauf pour Post. » – Auteur inconnu (et probablement fictif).

La scène des réseaux sociaux, un monde impitoyable où les nouveaux venus tentent de briller, a encore fait une victime. Noam Bardin, ex-boss de Waze et aventurier des temps modernes dans l’univers du microblogging, a annoncé la fin de Post, sa dernière création. La plateforme, lancée avec tambours et trompettes il y a tout juste un an et demi, a tenté sans succès de se frayer un chemin dans le cœur des internautes.

Post, c’était un peu comme essayer de faire un backflip en tongs : une entreprise ambitieuse, mais peut-être un brin imprudente. Bardin lui-même l’admet, « pour devenir une vraie affaire, il faut que ça décolle. Et on n’a pas réussi à trouver la recette magique. » C’est qu’il ne suffit pas de s’appeler Noam et d’avoir quelques succès à son actif pour transformer du plomb en or.

« Post nous quitte, mais nous laisse une leçon sur la monétisation digitale. »

L’aventure Post ne s’est pas faite seule : soutenue par des noms ronflants comme Andreessen Horowitz et Scott Galloway, et avec Kara Swisher en conseillère, la plateforme n’a pourtant jamais vraiment décollé. Son pari? Devenir le twitter pour les journalistes 2.0 en créant un nouveau modèle de monétisation pour les écrivains et éditeurs. En un mot : révolutionner la manière dont on paie pour les contenus en ligne.

Malgré son échec à s’imposer, Bardin pense que Post a montré la voie à suivre en matière de micro-paiements et a prouvé que les gens étaient prêts à payer pour des articles à l’unité. Un petit coup de chapeau à l’optimisme, peut-être, mais un échec est souvent le meilleur professeur, n’est-ce pas?

La fermeture de Post s’inscrit dans un contexte plus large de chambardement dans l’écosystème des réseaux sociaux, où d’autres alternatives à Twitter ont également mordu la poussière. Ce n’est pas faute d’avoir essayé, mais comme le prouve l’aventure Post, l’univers impitoyable des médias sociaux ne fait pas de cadeaux.

Ainsi s’achève l’épopée de Post, rappelant à tous que dans le cyberespace, aussi vaste et rempli d’opportunités qu’il soit, les utilisateurs sont rois et ne s’attardent pas sur les territoires qui ne répondent pas directement à leurs attentes. La durabilité d’une plateforme sociale repose sur sa capacité à capturer et retenir l’attention, une leçon que beaucoup apprennent à leurs dépens.

Source : Techcrunch

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