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Credits image : Lyman Hansel Gerona / Unsplash

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Crypto-dilemmes et marées changeantes : Naviguer dans les eaux troubles de la sécurité numérique

« Dans le monde de la technologie, la seule constante est le changement… et les débats incessants sur le cryptage. » Ah, les guerres du cryptage, ce feuilleton sans fin qui nous tient en haleine depuis des décennies. Dernier épisode en date : Graeme Biggar, directeur général de l’Agence nationale de lutte contre la criminalité du Royaume-Uni (NCA), a gentiment suggéré à Meta (vous savez, les gens derrière Instagram) de repenser leur déploiement de l’encryptage de bout en bout (E2EE) sur leurs plateformes.

Cette charmante invitation fait suite à une déclaration conjointe, digne d’une réunion de super-héros, où les chefs de police européens expriment leur « préoccupation » quant à la manière dont l’industrie technologique, avec une insouciance de rock star, déploie l’E2EE. Ils appellent à des systèmes de sécurité conçus pour, oh la la, identifier les activités illégales tout en chuchotant le contenu des messages à l’oreille des forces de l’ordre.

« L’encryptage c’est cool, mais pourriez-vous s’il vous plaît nous laisser un double des clés ? » demandent gentiment les forces de l’ordre.

Le boss du NCA n’est pas le seul à s’inquiéter. En effet, le déploiement de l’E2EE sur Messenger de Facebook et, potentiellement sur Instagram, éveille des craintes concernant la sécurité des enfants, un sujet à faire pâlir Voldemort lui-même. Ces plateformes, qui pour l’instant bombardent les autorités de dizaines de millions de rapports liés à la protection de l’enfance chaque année, risquent de devenir muettes.

Meta, fidèle à son rôle de protecteur de la vie privée (ou de Thanos du web, selon à qui vous demandez), rétorque que l’encryptage de bout en bout est déjà la norme sur WhatsApp depuis des lustres. « Et alors ? » rétorquent les forces de l’ordre, « Ne pourrait-on pas avoir notre gâteau et le manger aussi ? ».

La réponse de Meta à toutes ces remontrances ? Un haussement d’épaules numérique, la réitération de leur engagement en faveur de la sécurité en ligne, tout en affirmant qu’ils fourniront toujours plus de rapports aux forces de l’ordre que leurs camarades de l’industrie. Pendant ce temps, les législateurs européens continuent de jeter de l’huile sur le feu avec des propositions de lois controversées risquant de compromettre la sécurité et la confidentialité des utilisateurs pour tous.

La danse se poursuit entre les souhaits des forces de l’ordre de « scanner » les messages du côté des utilisateurs et la résistance farouche du secteur technologique et des défenseurs de la vie privée. Au milieu de ce pas de deux, Meta se trouve dans une position délicate, tiraillé entre la pression gouvernementale et sa propre politique de cryptage.

En résumé, ce dernier épisode des guerres du cryptage nous rappelle que, dans le vaste océan de la technologie et de la sécurité en ligne, les eaux sont beaucoup plus troubles qu’elles ne semblent. La quête pour équilibrer sécurité et confidentialité est loin d’être terminée, et chaque acteur tente de naviguer au mieux dans cette tempête. Ah, et pour ceux qui se demandent, la réponse à la grande question de l’univers, la vie et tout le reste n’est définitivement pas « ajouter plus de backdoors ».

Source : Techcrunch

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