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Madica peut-elle redéfinir l’investissement dans les startups africaines ?

Comment une initiative peut-elle catalyser l’investissement dans les startups africaines au stade précoce et redéfinir le paysage entrepreneurial du continent ? L’annonce récente de Madica, un programme d’investissement lancé par Flourish Ventures basé aux États-Unis, pourrait bien être la réponse. Ce programme a dévoilé son intention d’investir dans jusqu’à 10 entreprises d’ici la fin de l’année, après avoir bouclé trois premiers accords. Mais, est-ce suffisant pour générer un changement significatif ?

Madica ne cache pas ses ambitions : investir dans jusqu’à 30 startups au cours des trois prochaines années. Depuis son lancement fin 2022, le programme vise des marchés bourgeonnants comme la Tunisie, le Maroc, l’Ouganda, la RDC, le Rwanda et l’Éthiopie. Ces objectifs sont-ils réalisables dans les délais impartis, et quel impact cela aura-t-il sur les écosystèmes entrepreneuriaux africains ?

Dans une démarche audacieuse, Madica ne se limite pas à un secteur en particulier. En effet, le programme explore divers domaines, s’éloignant du secteur fin-tech, le plus financé en Afrique, pour s’aventurer vers des startups fondées par des femmes ou ayant au moins une femme cofondatrice. Cette approche peut-elle contribuer à rééquilibrer la répartition des fonds de capital-risque, longtemps critiquée pour son manque de diversité ?

Madica cherche à prouver qu’il est possible de trouver des fondateurs qui construisent de bonnes entreprises mais qui ne correspondent pas au groupe homogène habituel.

L’investissement initial de Madica, de l’ordre de 200 000 $ une fois une entreprise acceptée dans le programme, est-il suffisant pour garantir le succès à long terme de ces startups ? Le programme, qui dure jusqu’à 18 mois, propose également un accompagnement personnalisé et du mentorat. Avec 6 millions de dollars alloués à l’investissement dans des entreprises technologiques à fort potentiel d’expansion, Madica est-elle en voie de devenir une référence pour les VC mondiaux souhaitant opérer en Afrique ?

Le soutien offert par Madica, très personnalisé tout en étant structuré, répond-il véritablement aux besoins uniques de chaque fondateur ? Emmanuel Adegboye, responsable de Madica, insiste sur l’importance de cette approche pour comprendre et supporter au mieux les entrepreneurs. Mais, quelle efficacité ce mode d’accompagnement aura-t-il sur la progression et l’expansion des startups ?

L’objectif de Madica de catalyser les investissements au stade pré-amorçage à travers différents écosystèmes en Afrique semble ambitieux. En attirant plus de capital sur le continent, Madica peut-elle réellement servir de modèle pour les VC globaux désireux de développer leurs opérations en Afrique ? Et si le programme réussit, quel impact cela pourrait-il avoir sur l’avenir de l’investissement en Afrique et la diversité des entreprises qui y prospèrent ?

La possibilité d’étendre ou d’ouvrir le programme à d’autres partenaires pour accélérer cette mission offre-t-elle une nouvelle voie d’avenir pour l’investissement en Afrique ? Au vu de sa stratégie et de ses ambitions, Madica semble se positionner comme un catalyseur potentiel de changement. Toutefois, reste à savoir si les résultats suivront.

Source : Techcrunch

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